Le vignoble du domaine Coste-Moynier, c’est d’abord 35 ha d’un seul tenant autour du domaine,
sur une colline exceptionnellement exposée.
Le vignoble est profondément marqué par la nature de ses sols et son histoire géologique qui le ramène à l’ère quaternaire.
Le domaine de par sa position géographique dispose de l’une des plus belles vues de la région. Les contreforts des Cévennes au Nord Ouest, la vue sur le mont Ventoux et les Alpes par beau temps.
Une vision sur la chaîne pyrénéenne par temps clair et coup d’œil imprenable sur la mer.
Mais le domaine est venté ! Tramontane et Mistral y sont les maîtres absolus, obligeant la vigne à se développer en fonction de ces vents dominants.
Un sol villafranchien de gros galets roulés
La culture et le travail du sol y sont rendus difficiles du fait du grand nombre de cailloux.
En revanche ces sols bénéficient d’une vie organique intense grâce à la très bonne perméabilité de ces sols argilo-calcaires et du complexe cailloutis – argile.
Durant l’été et les fortes chaleurs, ces galets enterrés retiennent des poches et des gouttelettes d’eau. Tandis que les galets de surface, restituent la chaleur durant la nuit.
Quoiqu’il en soit, les maturités phénoliques au domaine sont très souvent optimales sur les cépages historiques: Syrah, Cinsault, Carignan, Grenache, Mourvèdre…
Le Mourvèdre, des aptitudes exceptionnelles!
Peut-être cela est-il dû au fait que l’on dise qu’il faille qu’il voit la mer et qu’il prenne le vent de la mer! Dans tous les cas, l’influence marine et le terroir villafranchien le prédisposent à donner toute sa complexité.
Au domaine Coste-Moynier, le Mourvèdre est roi. C’est un cépage de connaisseurs qui donne des vins d’une très grande complexité et que nous élevons dans la pure de tradition des grands vins rouges.
Deux tailles pratiquées
La taille en cordon bilatéral de Royat et la taille en Guyot.
Ces deux types de taille ont été privilégiés afin d’assurer une bonne maîtrise des rendements. Les rendements au Domaine Coste-Moynier sont en moyenne de 35hl/ha.
Toutes les parcelles font l’objet d’un travail mécanique important avec 3 labours annuels par parcelles.